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Voyage dans le temps et dans l’espace

Ne cherche pas à décrocher la lune
Il faut rester modeste devant tant de beauté
La terre mérite bien meilleure fortune
Que celle que tu te plais de lui donner

Aucun être vivant, aucune sorte d’espèce
Ne pourra le supporter plus longtemps
Il te sera rendu la monnaie de ta pièce
C’est peut-être ton dernier printemps

Pourquoi penser une seule seconde
Et vas-tu t’en préoccuper
Que la terre demeure féconde
Alors qu’elle est en train de chavirer

Sous nos multiples outrages
Que sans remords tu brutalises
Toi le voyageur, prépare ton bagage
Toi le fidèle quitte ton église

Puisque nous détruisons notre vaisseau
Le seul habitable dans l’espace
Nous serons notre propre bourreau
Et à dieu nous demanderons grâce

Nous pensons avoir le temps
Mais le temps est notre ennemi
Il ne dure jamais longtemps
Et toi tu t’es endormi

Finalement l’évolution n’a rien arrangé
Avec notre pauvre intelligence
Nous continuons de nous acharner
Pour de funestes conséquences

Ces hommes fous ayant l’espoir
Dans l’espace de trouver un autre chemin
Ne peuvent que nous décevoir
De cette envie sans lendemain

D’abord poser le pied sur mars
Est- ce que c’est vraiment utile ?
Allons-nous laisser des souvenirs épars
Sur terre, notre ancien domicile

Pouvons-nous quitter notre paradis
Pour une destination comme un tombeau
Pourquoi vivre dans un taudis
Lorsqu’on possède un vrai château

Devant l’essor du dieu croissance
Allons- nous baisser pavillon
Les hommes manquent de clairvoyance
Lorsqu’ils parlent compétition

Le temps est compté pour l’humanité
Mais le plus triste n’est-il pas
De condamner sans sourciller
Tout ce qui est vivant ici-bas

Pourrons-nous dire aux générations futures
Que nous n’ayons jamais rien fait pour
Cette terre dévastée et pleine de blessures
A laquelle nous n’avons pas donné d’amour

Nous la léguons ainsi comme une plaie
Une plaie ouverte jamais soignée
Un véritable abandon pathétique et vrai
A nos enfants désemparés

Il nous reste une dernière chance
Pour répondre à leurs suppliques, à leurs larmes
Pour faire oublier notre insouciance
Leur montrer que nous sonnons l’alarme

C’est d’un changement profond
Dont nous avons tous besoin
D’une société où nous accoucheront
D’amour, comme aux plus beaux matins.

Patrick Bazin
Saint-Nazaire
31 juillet 2016

© 2017 patrick Bazin

Comments (1):

  1. Ledabe44

    7 janvier 2017 at 10:28 pm

    Merci encore a Anthony Moreau pour la musique  » Triste sans paroles « 

    Répondre

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Québec, je me souviens – 2020

Belle découverte le Québec, pour les adorateurs de la nature dont je fais partie, les paysages grandioses et la gentillesse des habitants, Blainville, Rosemère, St Jérôme, St Eustache, Montréal, Québec, Chicoutimi, Trois rivières, Rivière du Loup, Gaspé, Gold, Mont Tremblant, Réserve Indienne d’Oka, l’Abitibi, Les Cantons de l’Est, tout cela fait rêver et ça reste de magnifiques souvenirs mais aussi beaucoup de belles rencontres.

Je reviendrais a Montréal chante Robert Charlebois, c’est sûr, j’y reviendrais.

Inde du Sud – Kerala – Mars 2012

Nous étions quatre et sommes partis le jour de la catastrophe de Fukushima, notre but : voyage sac à dos, ne pas dépenser plus de 10 € /jour en moyenne, loger le plus possible chez l’habitant, aucune réservation, nous n’avions que 18 jours, alors nous n’avions pas une minute à perdre…

Notre voyage s’est déroulé en avion, puis bus, jeep dans la réserve du parc Periyar, tuk tuk, à pied, et même un peu… à dos d’éléphant.

Finalement nous avons été plutôt efficace dans cette aventure, notre périple : Saint-Nazaire / Pornic / Paris / New Delhi / Chennai / Mamallapuram / Pondichéry / Thanjavur / Madurai / Parc réserve de Periyar / Backwaters du Kerala / Allepey / Cochin puis traversée en avion d’ouest en est pour gagner du temps et rejoindre l’aéroport de Chennai / New Delhi / Paris et rentrer au bercail….

Impressionnante Inde du sud, avec deux coups de cœur, le plus beau lever de soleil de ma vie, sur le lac Periyar, quarante minutes seul et sans un seul mot à regarder la brume se lever avec les cris des singes, oiseaux et autres animaux, avant l’arrivée du soleil. Et la belle ville de Pondichéry, ex comptoir Français en inde, au bord de la mer du Bengale.